image www.boreally.org |
Hasard errant dans canon d’acier
Il fait soleil
Au-delà des
portes ouvragées
Que vous
soudoyez en douce
Un regard invisible
Mais filé
comme le cristal
Dessine une
ligne parfaite
Entre vous deux
Dans
l’agonie du matin
Les
passantes à échasses
Ne
ressentiront que le souffle
De vos
soleils de cuivre
A travers vos
ultimes démarches
Se devinent
des batailles achevées
Entre
horreur et respect
Sous
l’auvent de la folie
Vos silences effilés rejoignent le caniveau
Tandis que
vous marchez en file indienne
D’un bout à
l’autre d’un monde
Qui n’est
plus qu’éblouissement
Des filets
acides se fraient un chemin en vous
Comme pour
accélérer la cadence
Sans issue
et sans voix
Devant l’ultime rempart
Quand vos ennemis
vous font face
Et qu’ils
se mettent à rire
Il n’y a
plus qu’à tirer
Pensez-vous
Grand moment de poésie. Je perçois même une description éthérée qui pourrait s'apparenter à de la séduction autant qu'à une bataille. Comme un parallèle amour/haine, le lien renié entre deux camps. Epatant !
RépondreSupprimerEpatant en effet !! une grande complexité et pourtant.... d'une lecture aisée qui, comme toujours, meme si je suis un lecteur nouveau , aiguise l'imagination !!
RépondreSupprimerBravo
Cyril
merci les gars
RépondreSupprimer