samedi 7 janvier 2012

Trajectoire























Hasard errant dans canon d’acier
Il fait soleil
Au-delà des portes ouvragées
Que vous soudoyez en douce 

Un regard invisible
Mais filé comme le cristal
Dessine une ligne parfaite
Entre vous deux 

Dans l’agonie du matin
Les passantes à échasses
Ne ressentiront que le souffle
De vos soleils de cuivre 

A travers vos ultimes démarches
Se devinent des batailles achevées
Entre horreur et respect
Sous l’auvent de la folie 

Vos silences effilés rejoignent le caniveau
Tandis que vous marchez en file indienne
D’un bout à l’autre d’un monde
Qui n’est plus qu’éblouissement 

Des filets acides se fraient un chemin en vous
Comme pour accélérer la cadence
Sans issue et sans voix
Devant l’ultime rempart 

Quand vos ennemis vous font face
Et qu’ils se mettent à rire
Il n’y a plus qu’à tirer
Pensez-vous

3 commentaires:

  1. Grand moment de poésie. Je perçois même une description éthérée qui pourrait s'apparenter à de la séduction autant qu'à une bataille. Comme un parallèle amour/haine, le lien renié entre deux camps. Epatant !

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  2. Epatant en effet !! une grande complexité et pourtant.... d'une lecture aisée qui, comme toujours, meme si je suis un lecteur nouveau , aiguise l'imagination !!
    Bravo
    Cyril

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