mardi 19 juillet 2011

Si mes jours étaient aussi dangereux que tes nuits I

Martin Vaughn-James, The Cage, 1975
Dans les atermoiements du miroir, il se relève
Un instinct de dévoration rythme
Comme la bande son de ses nuits
Les séquences syncopées de ses visites
Aux fourgues, aux dealers, aux macs, aux putes

Aucun regard qui ne soit programmé
Pour intimider
Ou pour fuir

Aucun mouvement qui ne soit esquissé
Pour défendre
Ou pour nuire


Une vie de codes
Des heures d’échanges vides
Plus aucun rêve
Qui ne vienne se briser
Sur l’échancrure
D’un décolleté
Ou la trainée blanche
D’une voie lactée
En provenance
De Colombie

Par camions entiers

Si mes jours II

Si mes jours III
Si mes jours IV

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