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Qui sont ces cieux argentés qui
ploient sur nous ? Leur scintillement m'étonne et je roule, à
tombeau ouvert, en direction de ports incrédules bardés de
miradors. Vers quoi braquent-elles, ces tours, sous ce ciel de
paillettes ?
Des combats s'engagent sous le ballast
qui remue dans le jour de platine et le vent qui s'acharne.
Des
combats à mort.
Quelque part, il y a la vie qui se
planque. Plus dangereuse que l'ombre du jour qui reflète, miroir
dégueulasse, les éclats de la mort puant le désinfectant, éthérés,
clairs, propres et stériles. La vie qui suinte et qui crache à la
figure de cette menace blanche, au cachot lumineux. La vie qui teinte
tes protocoles de sa fureur, de son sang et de ses cris, de ses
taches impossibles à ravoir, de ses souillures sensibles, noires et
écarlates.
Elle aura ta peau.
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